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Personnages

Célébrités locales, belges, voire internationales, les personnes dont le nom est repris ci-dessous ont toutes un rapport étroit avec Les Hayons.
C’est à la lecture que vous découvrirez ce lien.

 

Louis BANNEUX (1869 – 1932)

Né à Rochefort, fonctionnaire au Ministère de l’industrie et du travail.
Conteur régionaliste, un des rares écrivains à faire des liens avec la littérature médiévale. Ses œuvres sont plus celles d’un narrateur que d’un écrivain.
Il a écrit « Les fées du Hultai et autres légendes » en 1924.

 

Olivier BOCLINVILLE 

boclinvilleNé le 9 mai 1963 à Longlier, bourgmestre de Bertrix et avocat, ce truculent personnage possède de profondes racines à Les Hayons. Sa maman, Colette BODY, est une hayonnaise pure souche, une des filles de Maurice BODY qui fut le dernier bourgmestre du village avant les fusions de communes. Le mayorat serait-il un gêne héréditaire dans cette famille ? Toujours est il que Olivier rate rarement une occasion de rejoindre la salle du village dans lequel il a passé une bonne partie de son enfance, chez ses grands-parents.
Quand Olivier est là, ça s’entend : sa verve généreuse est ponctuée d’éclats de rire dignes de figurer en bonne place sur l’échelle de Richter !

Malheureusement, Olivier est décédé inopinément le 24 août 2010, pendant ses vacances à Saint-Antonin du Var (France).

 

Joseph Gustave BODY (26/07/1850 La Cornette – 10/07/1897 La Cornette)

Filateur et meunier de scierie à La Cornette, Joseph Gustave Body ,crée, en 1883, d’après un prototype imaginé en 1881, la lampe de mineur pour les ouvriers locaux. Cette lampe, munie d’un signal d’alarme, appelé grisou-mètre, sera très vite utilisée dans tous les charbonnages du pays de Liège sous le nom de « lampe Body ».
En effet, les ingénieurs des mines, avaient du reconnaître, après plusieurs expériences pratiques effectuées à Seraing, que la lampe Body était infaillible pour mesurer la densité du grisou présent dans les mines.
En raison des immenses services que sa lampe pouvait rendre et des nombreuses vies qu’elle pouvait sauver, Monsieur Body a reçu les plus vives félicitations de Monsieur l’Ingénieur en chef et tous les rapports d’expériences ont été adressés au ministre compétent.
Malheureusement, cette formidable invention ne lui rapporta rien car un autre individu avait déposé le brevet.
Une lampe de mineur appelée BODY – FIEKET existe. Est – ce la nôtre et comment est-elle ?

 

Gaston BODY (1919 – 1997)

gastonbodyNé au « Café de la jeunesse » à Les Hayons. Quelques solides « tuteurs » ; le prêtre, l’instituteur ont orienté et fortifié l’enfant et l’adolescent au cœur de l’Ardenne féerique mais rugueuse. Son père est mort alors qu’il avait huit ans. À l’âge de 16 ans, il va travailler à la ferronnerie de Bouillon.
En avril 1939, il entre au premier bataillon, troisième compagnie des Chasseurs Ardennais à Flawinne.
La guerre éclate ; à deux, ils défendent à la mitrailleuse les souterrains vides de la Citadelle de Namur. Se sauvant vers Mons, ils sont finalement capturés par les Allemands dans la région de Bruges. Puis, c’est la captivité, cinq années pendants lesquelles il découvre l’appel de Dieu.
Libéré par les Américains, il revient à Les Hayons. Il a mûri et rentre au séminaire après avoir avalé deux ORVAL pour s’encourager. Ordonné prêtre en 1953, on lui attribue la paroisse de Saint Servais à Namur.
Il devient ensuite aumônier d’Action Catholique pour l’arrondissement de Namur.
Il termina sa vie dans la paroisse Saint Nicolas.
Partout, jour après jour, il laisse voir de son cœur une profonde et fraternelle tendresse et une énorme compréhension qui n’a laissé indifférent aucune de ses rencontres.
Il écrit, dans les années nonante : « D’un quignon de pain » témoignage de sa vie à Les Hayons, au stalag et dans ses chères paroisses.

 

Maurice BODY

Succédant à Auguste Nicolas, il fut le dernier bourgmestre des Hayons avant la fusion des communes. C’est la raison pour laquelle il mérite d’être repris dans cette rubrique. Il était cultivateur et voyait l’avenir de son village avec réalisme. Il voulait promouvoir le tourisme dans la région. C’était le petit neveu de l’inventeur de la lampe BODY.

 

Albert CAMION

Les Devillez et les Camion étaient originaires des Ardennes françaises et leur réputation de maîtres de forge était bien établie et loin. C’est au Maka qu’ils établirent leur fabrique de platines et coquilles à charbon.
Tous les jours, Albert Camion faisait à pied le chemin entre Bouillon et le Maka, via Les Hayons, chemin qui comptait dans les douze kilomètres. Sur son passage, il ne manquait pas de tailler une bavette avec l’un ou l’autre.

albertcamion

 

Albert COULON.(14/09/1926-30/11/2006)

albertcoulonlourdesHomme peu commun et bien dans sa commune, c’était Albert Coulon.
Pendant quarante années, il a exercé la fonction de secrétaire communal à Noirefontaine avant de cumuler avec Les Hayons. Suite à la fusion des communes, on le retrouve à Bouillon. Toujours de bon conseil et d’une neutralité exemplaire, c’est ainsi qu’il a servi dix bourgmestres. Albert fut aussi un des pionniers de la création du Syndicat d’Initiative de la Moyenne Semois, créé en 1954. Il y occupait encore la fonction de vice-président, avant son décès. Ses temps libres ont toujours été consacrés au façonnage du bois de chauffage. C’est lui qui avait sauvé le drapeau paroissial d’une destruction certaine en le récupérant dans la décharge, suite à l’incendie de notre église. Et bien que le destin ne lui ait pas réservé le plus beau des sorts (il perdra sa maman, son épouse, son fils et son frère dans un court espace de temps), Albert avait toujours sur son passage une parole sympathique et n’était jamais avare d’un petit coup de main. A son décès fait suite un grand vide dans le village. Une grande partie du contenu de ce site émane de ses archives.

 

 

 

Alphonse de PREMOREL

De passage dans la région, en 1851, Alphonse de Prémorel écrivait à propos du Maka :
« Cette usine fait plaisir à voir avec sa tranquille activité et son entourage modeste. Le ruisseau qui l’avoisine (les Aleines) est peut – être le plus fort dont la Semois s’enrichisse dans son trajet. Cette forge, aux murailles si noires, aux eaux si claires ; ce site avec ses ponts élevés, ses jeunes sapins, ses vieux chênes, ses maisons basses, ses hauts rochers et son horizon restreint, mériteraient qu’un habile pinceau, qu’un crayon exercé les fissent connaître à ceux qui ne peuvent les voir en réalité ».
Alphonse de Prémorel était l’arrière grand-père d’Adrien de PREMOREL et il était également 1er échevin à Differdange. Il habitait à l’ancienne abbaye Fontaine – Marie. C’est dans son « Guide de la vallée de la Semois » qu’on peut trouver ces lignes.

 

Emile DAMIEN 

Plus original que lui, c’était impossible à trouver. Il faisait office de fontainier dans le village et touchait à tout ce qui était électricité et sanitaire: installations électriques, vente et réparation de radios, vélos, motos, lessiveuses et cuisinières. Etant dépositaire de lessiveuses pour Achille Bourgeois, de Bouillon, il apprend qu’une démonstration de machines à laver concurrentes aura lieu tel jour à Les Hayons. Fort de ses fonctions de fontainier, il s’empressa, à cette date, de couper l’eau à tout le village, empêchant ainsi toute démonstration.
Rarement sobre, il franchissait allègrement les fines poutrelles qui enjambaient le bassin d’eau communal, sans aucun problème.
C’était une tête brûlée, n’hésitant pas, lorqu’il était maquisard à se dresser seul, arme au poing, devant un convoi allemand.

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THOMAS DES HAYONS

Poète ayant subit l’influence de la littérature grecque. Il était traducteur. Il a d’abord écrit « Ode à Très-Haut… Prince Mgr Frideric De La Tour, Duc de Bouillon, Prince Souverain de Sedan et Raucourt, Vicomte De T… » Cet ouvrage est signé Des Hayons, Thomas et est édité par l’imprimerie De J.Jannon en 1627.
Il résidait à Sedan lorsqu’il écrit, en 1636: « Les larmes de Sion ou Plaintes sur l’affliction de l’Eglise ». Ce texte démontrerait qu’il soit calviniste à cette époque.
Les ouvrages qui ont succédé témoignent qu’il était devenu catholique (il aurait renié le protestantisme calviniste en 1637).
En 1665, paraît un autre ouvrage intitulé: « La Princesse Solitaire ou La Vie de S.Landrade – L’Amour Illuminé ou La Vie de Saint Amour – Le Trio ». Cet ouvrage est imprimé par l’éditeur Imprimerie de la Vesve de B.Bronckart.
En 1668, deux ans avant sa mort, sort l’ouvrage: « La Belle Manière de Vivre ou Avis Moraux pour la Conduite de la Vie », aux éditions A.Demen.
C’est en 1670 qu’il meurt, à Liège, où il s’était retiré.

 

Nade DIEU
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Elle est née à Libramont et a passé son enfance et son adolescence aux Hayons. Elle est la cadette d’une famille de trois enfants. Son papa est décédé. Après des études à l’institut technique de la Communauté française Centre – Ardenne et à l’IATA à Namur, elle a suivi pendant deux ans les cours de réalisation cinéma à l’IAD à Louvain-la-Neuve.

Elle aspire au métier de comédienne et, en 1997, après trois ans d’études, elle obtient son diplôme de l’INSAS à Bruxelles, dans la section interprétation dramatique.

Sous la direction d’un de ses professeurs, Philippe SIREUIL et d’autres metteurs en scène, elle joue dans plusieurs pièces de théâtre en Belgique. Parallèlement, et dès 1997, elle tourne plusieurs téléfilms en France et en Belgique, dont :

  • Maigret et l’inspecteur cadavre , avec Bruno CREMER,
  • Le temps perdu , avec Jean YANNE et Emmanuelle DEVOS,
  • Y’a pas d’âge pour s’aimer , avec Bernard LE COQ et Charlotte DE TURCKHEIM,
  • La vie comme elle vient , avec Elise TIELRSOY.

En 2002, elle tourne coup sur coup dans deux films :

  • Le papillon , avec Michel SERRAULT et
  • Zéro défaut , avec Eric ELMOSINO.

En 2003, elle enchaîne avec :

  • Notre musique , de et avec Jean – Luc GODARD et
    Demain on déménage , de Chantal ACKERMAN avec, entre autres, autre Sylvie TESTUD, Jean – Pierre MARIELLE et Olivier GOURMET.

En 2005, elle tourne dans Barrage de Raphaël JACOULOT.

En 2006, elle joue dans Neige, ma grimace, un court-métrage d’ Antoine FUMAT.

En 2008, elle tourne dans Sois sage, un film de Juliette GARCIAS et dans The unspoken, un film belge de Fien TROCH.

Fin 2008 commence pour elle le tournage d’une série télévisée en soixante épisodes intitulée Un village français, narrant la vie de villageois jurassiens pendant les cinq années de guerre, sous l’occupation allemande. Cette série débute sur France3 à partir du mois de juin 2009; la réalisation est signée Philippe TRIBOIT.

Nade DIEU adore Isabelle HUPPERT, sa comédienne fétiche. Très repliée sur elle – même pendant son adolescence, Nade DIEU, comme une fleur qui s’ouvre lentement, est devenue ce qu’elle est aujourd’hui : une comédienne pleine de sensibilité.

 

Ademard HENRION

C ’est sur l’emplacement d’un des deux moulins à grains, sur le territoire de Noirefontaine, à deux kilomètres des Hayons, qu’Ademard HENRION a fondé la célèbre Auberge du Moulin Hideux en 1954. Cet ancien moulin du XVIII ème siècle doit son curieux nom au patois local : on allait faire moudre son grain « y deux moulins ». Du premier, il ne reste que des ruines à 500 mètres en amont. Le deuxième moulin était 300 mètres en aval. En 1960, le moulin transformé devient le premier relais de campagne hors de France. Il habitait à Les Hayons.

 

Raymond HENRION 

raymondhenrionSuccesseur de son père Ademard.
Propriétaire du Moulin Hideux. C’est lui qui en a fait la réputation qu’on connaît aujourd’hui. Cuisinier, il a participé, entre autre, à la formation de Pierre WYNANTS « Comme chez soi ».
Retraité, il fut assassiné par erreur ou par panique dans sa seconde résidence de Saint Paul de Vence, devant les yeux de son épouse Marie – Louise MATHURIN (o1914) . Il habitait le hameau de La Cornette, son épouse y vit toujours.

 

 

Albert LABEYE (1888 – 1899) 

Jeune bruxellois qui, revenant en vacances à Auby, il y a une bonne centaine d’années, est tombé de la roche surplombant le tournant en face du camping du Maka et a trouvé la mort.
Une stèle entourée d’un grillage fut érigée à cet endroit en souvenir.

 

Charles et Martine LAHIRE

Successeurs de Raymond HENRION, gérants de l’Auberge du Moulin Hideux.Couple sympathique, parents de deux filles et un fils, ils habitent à Les Hayons. Ils ont apporté un plus au Moulin Hideux par les aménagements des abords et la création d’une piscine couverte.
Leurs chefs de cuisine respectifs: Christian Ulweling (Noirefontaine), Philippe Duret (Les Hayons), et Julien Lahire.

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Marcel LEROY (1911 – 1973)

marcelleroyNé à Herbeumont, habitant à Bouillon Marcel LEROY était le chantre de l’Ardenne.
C’est d’une plume généreuse qu’il décrit les personnes et les lieux qui l’entourent. Il était à la fois poète, échotier, romancier, nouvelliste, historien…
Dans ses « Billets de la Semois » figurent des articles sur « les anciennes forges du Maka » , « la platinerie des Hayons » ou « la Saint – Eloi à Bouillon » dans lesquels il dépeint subtilement le patrimoine et les gens de notre beau terroir.

Dans sa série « Bonsoir mon village », il décrit fort adroitement en trois pages ce qui a fait la renommée du village et sa rencontre avec le bourgmestre de l’époque, Maurice BODY. C’est « Bonsoir, Les Hayons ».
Voir livre : Lettres de la Semois. Marcel LEROY. Éditions RACINE.

 

Albert RATY (Bouillon 1889 – Vresse 1970)

aratyautoportraitFils de tanneur, sourd de naissance, Albert RATY fut confié à l’Institut des Sourds – Muets et Aveugles de Woluwé Saint Lambert où l’on découvre ses prédispositions artistiques qu’il développera à l’académie des Beaux – Arts de Bruxelles, puis à l’Académie de la Grande Chaumière, à Paris – voyageant en France, il témoigne un attrait particulier vers la Bretagne. Mais c’est surtout l’Ardenne qu’il peint, ainsi que les portraits.
Albert RATY fut l’ami d’ Ademard HENRION et a passé beaucoup de temps aux Hayons, où Ademard avait sa maison.