< Saint Quirin a donné son nom au sobriquet des Hayonnais, ce sont les CUIRS.
< En 1698, la seule personne du village qui sache écrire est son maïeur, Jean-Baptiste GOFFINET.
< Si vous séjournez dans la région, ne manquez pas de faire un saut jusqu’à « La Ferme des Fées ». Vous pourrez y admirer toute une population de petits Ardennais à l’échelle 1/4, représentant la vie villageoise à la fin du 19ème siècle. Ils vous sont présentés dans un monde onirique peuplé de gnomes, lutins, fées, dragons et sorcières que vous ne finirez pas d’apprécier. (Voir le site dans nos liens).
< L’horloge du clocher de l’église présente deux fois le nombre XI. Il n’est donc jamais neuf heures à Les Hayons.
< A voir: une belle réalisation en schiste. A l’entrée de la rue des Champs Servais, sur votre gauche, se trouve un mur de soutènement de terres composé de grosses pierres de schiste dressées sur chant. Elles témoignent du savoir-faire durable de nos anciens.
< Au centre du hameau de La Cornette se trouve un lavoir à ciel ouvert, sur un bras de dérivation du ruisseau du Pont le Prêtre, le long de l’ancienne filature et de l’ancien moulin à graines. Quant à l’ancien abreuvoir, situé en bordure du chemin de Bellevaux, il a été privatisé et l’eau a été coupée.
< L’ancienne fontaine de Les Hayons a servi également de lavoir. Le bâtiment se situe route de la Cornette, au lieu-dit « Le Seay ». C’est une belle construction en pierre de schiste qui a appartenu à la fabrique d’église des Hayons, qui l’a cédé pour la somme de 550.000 francs.
< Dans la seconde moitié du XXème siècle, un cultivateur remarqua que les vaches pleines qu’il mettait en pâture dans un pré situé à proximité de la Roche de la Fée Namousette avortaient. On craignait, sans trop oser y croire, que la vieille ensorceleuse ait fait des entourloupettes en ayant, à cet endroit, jeté un sort.
La raison l’emporta cependant car une enquête vétérinaire détermina que les bovidés avaient absorbé là une plante aux vertus particulièrement abortives: la rue.
Ceci explique cela.
< Voici une statue réalisée à Bruges dans le cadre d’un concours de sculpture en sable. Lisez l’inscription figurant sur la petite ardoise, en bas: « Saut des sorcières- Les Hayons ».Ceci prouve bien que la notoriété de notre petit village et de ses sites dépasse même les frontières… linguistiques!
< Saviez-vous que le nom de Les Hayons est porté par plusieurs localités situées pas très loin de chez nous ?
Tout d’abord, à quelques kilomètres à peine, se trouve le hameau de Les Hayons, à la sortie de Florenville, direction Orval.
Quelques kilomètres plus loin, nous trouvons également un lieu-dit appelé Les Hayons entre les localités de Meix-devant-Virton et Sommethonne.
Et chez nos voisins français, dans la commune d’Esclavelles (Haute Normandie, canton de Neufchâtel-en-Bray), un ensemble de hameaux porte le nom de notre village. Cet îlot est en fait le centre névralgique de la commune, car traversé par un important carrefour.
< Si vous avez parcouru les sous rubriques « le saint patron » et « les processions » de la rubrique « paroisse », vous aurez pu constater qu’on y parlait du tussilage, plante aux multiples vertus. Nous allons ici vous en dire plus.
Egalement nommé « pas d’âne », en raison de la forme en sabot de ses feuilles, le tussilage est une plante apparaissant au printemps.
Son nom scientifique « tussilago farfara » vient du mot latin « tussis » signifiant « toux ».
La plante ne se cultive généralement pas; elle pousse en abondance en terre lourde et fraîche, où elle se multiplie en de larges massifs continus, d’une hauteur de 20 à 30 centimètres. Ses fleurs et ses feuilles sont récoltées en mars-avril. Les fleurs paraissent avant les feuilles.
De par leurs vertus émollientes prouvées, fleurs et feuilles provoquent une action adoucissante de leur mucilage sur les muqueuses et les fait recommander comme antitussif. Elles servaient jadis à atténuer les effets de la tuberculose. Elles soulagent également les brûlures et les plaies, les peaux sèches, les pieds et mains douloureux.
Usages:
-En tisane contre la toux:
Faire infuser 1 cuillère à soupe de fleurs ou feuilles dans un bol d’eau frémissante pendant 10 minutes; sucrez au miel.
Boire 3 fois par jour, en dehors des repas.
-Pour les bains de pieds et de mains et soigner plaies et brûlures:
Faire infuser 50 grammes de feuilles dans 1 litre d’eau.
-En inhalations:
Ebouillanter une cuillère à soupe de fleurs et de feuilles et en inhaler les vapeurs, la tête recouverte d’une serviette. Répéter plusieurs fois par jour.
-En sirop contre la toux:
Remplir un récipient en terre ou en verre en alternant des couches de feuilles fraîches de tussilage et de sucre roux. On laisse les couches se tasser et on ajoute de nouvelles couches comme précedemment. On ferme hermétiquement le récipient avec du papier film et on l’enterre dans un endroit abrité après l’avoir recouvert d’une planchette. Au bout de 8 semaines, la chaleur de la terre a fait fermenter le mélange. On fait bouillir le tout et une fois refroidi, le sirop est versé en flacons.
Une cuillère à dessert par jour ou pour sucrer une tisane.
-En jus contre la toux:
Récolter les feuilles au printemps et les passer à la centrifugeuse. Le jus recueilli peut être pris, à raison de 2 à 3 cuillères à soupe chaque jour, dans une tasse de bouillon ou un bol de lait chaud. Ce jus peut également être instillé dans les oreilles en cas d’otite.
Usage ancien: les feuilles étaient, une fois sèchées, fumées par les asthmatiques ou, tout simplement, brûlées dans l’âtre des catarrheux et des bronchitiques.