C’est Saint Quirin de Malmédy (ou de Rouen). On le fête le 11 octobre. Cependant, le dimanche de la fête votive doit se situer avant et le plus près possible du 11, mais jamais le 11 car d’après la tradition:
« On ne peut pas manger le Saint » .
Au IIIe siècle, Saint Denis, évêque de Paris, envoya l’évèque Nicaise, le prêtre Quirin et le diacre Scubicule convertir les païens.
Arrivés à Vaux-sur-Seine, ils apprennent qu’un dragon terrorise la région.
Nicaise donne son étole à Quirin avec mission de ligoter et de ramener la bête, ce qu’il fit.
Trois cents personnes furent converties et baptisées.
Ceci déplut au préfet Fescenninus qui ordonna de faire décapiter les trois missionnaires.
Le coup de hache fatal – mal exécuté – frappa Saint Quirin sur l’occiput et seule la calotte crânienne fût tranchée.
Saint Quirin est invoqué contre les maladies de peau (abcès, ulcères, scrofules,…).
Il semblerait qu’une procession se faisait anciennement durant laquelle les fidèles venaient faire bénir des feuilles de tussilage (pas d’âne) en vue de guérir ces maladies.
Voyez la rubrique « Anecdotes et curiosités » pour en savoir plus sur cette plante que l’on appelle aussi « herbe de Saint Quirin ».