Incendie de deux habitations attenantes (vers 1914)
Face à l’église, les maisons mitoyennes appartenant respectivement aux familles Commélia et Lallement sont totalement détruites par le feu, ne faisant aucune victime.
Des bâtiments neufs ont pris la place des ruines calcinées.
Incendie de deux habitations voisines (en 1953)
En pleine journée, toujours face à l’église, deux habitations sont le jouet du feu: la maison de la famille Cachbach et celle de la famille Gilquin.
Encore une fois et fort heureusement, il n’y a pas eu de victimes à déplorer.
Incendie de la petite maison du fontainier (en 1970)
Cela s’est passé en fin de journée; le fontainier, Emile Damien, était occupé à la station de pompage située à l’entrée du village, côté chapelle.
Il avait l’habitude de stocker quelques brassées de bûches derrière sa cuisinière à bois. C’est là que le début de l’incendie s’est manifesté, sans faire de victime.
Incendie de la ferme du bourgmestre
En pleine nuit, un violent incendie a ravagé totalement la ferme et le corps de logis de Maurice Body qui a pu faire sortir toute sa famille saine et sauve.
Incendie de l’église (18 juin 1974)
L’église actuelle du village, construite en 1857, a été ravagée par un incendie provoqué par la foudre ayant frappé le clocher, en pleine journée.
Le feu, alimenté par la charpente de chêne, a rapidement provoqué l ‘affaissement de la voûte dans la nef. Heureusement, Roland Robinet, alerté par sa voisine, Mademoiselle Houchard, a su sauver le tabernacle avec son contenu, quatre statues en bois et une grande croix en chêne sculpté. Les pompiers de Bouillon, rapidement arrivés sur place, emmenés par leur commandant Victor Serson, sauvèrent la sacristie et les édifices voisins. Les murs ne furent pas totalement détruits et trois ans plus tard fut célébrée la restauration de notre église.
Incendie de la maison de la famille Gilson (11 novembre 1981)
Des crépitements rapidement suivis de claquements semblables à des coups de feu réveillent les proches voisins de la famille Gilson. Les ardoises qui éclatent sous la fureur de l’incendie sont la cause de ces bruits terribles. Toute la toiture est en flammes et les pompiers de Bouillon, vite arrivés sur place, ne peuvent que constater le décès des trois habitants de la maison. La brutale disparition de Claude Gilson (40 ans), son épouse Anne-Marie Doom (35 ans) et leur fils adoptif, Vincent, a causé un vif émoi dans toute la région. Les époux étaient enseignants à l’ Athénée royal de Bouillon.
Ils reposent tous trois dans le petit cimetière de Les Hayons.
Incendie de l’habitation de Paul Godfrin (31 janvier 1998)
Ce matin-là, la matinée s’écoule lentement dans une grisaille que commence à percer un timide soleil d’hiver. Une odeur de feu de bois se fait sentir dans la rue de la Semois; mais quoi de plus normal, le ciel est encore bas. Soudain, on s’affaire dans la rue; de la fumée sort du toit de l’habitation de Paul Godfrin. Celle-ci comprend un corps de logis et une étable dans laquelle il y a des veaux. L’alerte est donnée. Monsieur et Madame Godfrin sont partis faire des achats à Bertrix et rentrent un peu après l’alerte.
Dans le même temps, Christian Hutin, chauffeur de bus et pompier volontaire, remonte de La Cornette avec son bus à vide. Il s’arrête et prend les choses en main. D’abord, sortir les veaux puis tout ce qu’il a été possible de sauver au rez-de-chaussée. Toute la population a mis la main à la pâte. Les pompiers, vite arrivés, ont circonscrit le sinistre au niveau du grenier car le sol consistait en une dalle de béton qui a empêché l’extension vers le bas. Le toit de la maison voisine fut également copieusement arrosé. Malheureusement, ce que le feu n’a pas détruit a été fortement endommagé par l’eau. Monsieur et Madame Godfrin se sont provisoirement relogés dans la maison inoccupée faisant face à la leur. Un court-circuit a été déterminé comme étant à l’origine de cet incendie.
Incendie de l’habitation de la famille Collette (13 décembre 2OO3)
Le samedi 13, vers 20h30, les pompiers de Bouillon sont intervenus sur un important incendie, à Les Hayons, à la maison de Dany Collette, rue des Blancs Cailloux.
L’habitation étant isolée et en bout de rue, l’alerte n’a pu être donnée très tôt et, dès l’arrivée des hommes du feu, une partie du premier étage et de la toiture était déjà détruite.
Personne n’était présent dans la maison quand le sinistre s’est déclaré.
Malgré l’importance des moyens mis en œuvre, la maison fut totalement détruite ; les murs, seuls, restant debout. La famille Collette s’est relogée à Bellevaux, village voisin.